Vous pensiez que le sport et la préservation de l’environnement n’étaient pas conciliables ?

Ce n’est définitivement l’avis de Julien Pierre, ancien joueur international de rugby (27 sélections en équipe de France de rugby, Grand Chelem 2010, vice-champion du monde en 2011, champion de France en 2010 avec Clermont) et président de La Passerelle Conservation, un fonds de dotation œuvrant pour la protection de la biodiversité, qui vient de créer le premier label vert dans le monde sportif, Fair play for planet.
L’objectif ? initier le monde sportif à des comportements écoresponsables.

QUELQUES CHIFFRES CLÉS 

2 millions de tonnes
C’est la quantité de gaz à effet de serre produite lors d’une coupe du monde de football.

10 millions
C’est le nombre de balles de tennis jetées chaque année en France, un désastre écologique quand on sait qu’une balle met plusieurs milliers d’années à se dégrader dans la nature.

2,5 tonnes
C’est le volume de déchets généré par une manifestation sportive de 5 000 personnes qui consomme également 500 kg de papier et 1000 kWh d’électricité.

Au même titre que le grand public, les sportifs ont bien conscience des récents bouleversements climatiques. Grâce à ce nouveau label, les acteurs du sport, les clubs et les évènements sportifs seront reconnus pour leur réel engagement environnemental. Avec la création de Fair play for planet, notre président souhaite appliquer ses valeurs de respect, d’exigence et d’engagement apprises sur le terrain pour encourager la réflexion de tous à une préoccupation aujourd’hui essentielle : la sauvegarde de la planète.

Rejoignez FAIR PLAY FOR PLANET, ce match on le gagnera ensemble ! 

Cette démarche, qui vient d’être tout juste instaurée par le club de la Section Paloise particulièrement à la recherche d’actions éco-responsables, s’applique à tous les acteurs sportifs, amateurs ou professionnels, souhaitant se lancer.  Julien Pierre ajoute que les supporteurs sont de plus en plus sensibles à cette préoccupation et attendent donc des structures, privées ou publiques, qu’elles prennent cette problématique au sérieux : « elles peuvent travailler sur de nombreux axes : inciter les supporters à se déplacer en vélo ou en co-voiturage, favoriser les circuits courts pour les offres de restauration ou encore mieux gérer des ressources comme l’eau pour l’arrosage des pelouses ».

Fair Play for Planet, comment ça marche ?

Les clubs ou évènements sportifs souhaitant obtenir ce label sont audités en application du cahier des charges de Fair Play For Planet. Des experts certifiés COFRACQ réalisent cet audit en se fondant sur un questionnaire exhaustif de plus de 200 questions. L’identification des caractéristiques environnementales de ce cahier des charges a été réalisée en coopération avec l’Agence de la transition écologique (l’ADEME). Ce cahier reprend tout ce qui peut avoir un impact sur l’environnement : la consommation énergétique (mise à disposition de navettes pour les supporters), la consommation bio, l’alimentation, utilisation de produits phytosanitaires, la réduction des déchets (suppression du plastique dans un stade), etc…

Une évaluation en fonction de cet audit et de la politique environnementale du club ou évènement sportif est réalisée, ce qui permet une attribution à un certain niveau de labellisation : FPFP Player, FPFP Engaged ou FPFP Confirmed. Enfin des axes d’amélioration sont proposés par Fair Play For Planet afin d’accéder à la labélisation supérieure ; tous les deux ans un audit de progrès sera à réaliser afin de conserver le label FPFP.

Bravo à notre président Julien Pierre pour son engagement et sa volonté de protéger cette belle planète !

Pour en savoir plus sur Fair Play For Planet

Facebook : Fair Play For Planet
Twitter : @FairPlay4Planet
Site web : fairplayforplanet.org

contact@fairplayforplanet.org
6 Rue de la Pompe, 75016 Paris